Selon lЎЇEpoch Times, le prЁ¦lЁЁvement dЎЇorganes a Ё¦tЁ¦ entrepris dans cet hôpital de Sujiatun. DЁ¦but 2005, il y avait 10000 pratiquants du Falun Gong dЁ¦tenus Ё¤ lЎЇhôpital et il y restait seulement 6000 pratiquants au dЁ¦but 2006. CЎЇest-Ё¤-dire, environ 4000 personnes auraient fait lЎЇobjet du prЁ¦lЁЁvement dЎЇorganes en une annЁ¦e, soit onze prЁ¦lЁЁvements en une journЁ¦e. Pour le faire, l'hôpital devrait avoir au moins quatre salles d'opЁ¦ration, sans compter les salles pour dЎЇautres opЁ¦rations. Mais mЁєme le « tЁ¦moin » Annie et son ex-mari qui travaillait comme chirurgien dans cet hôpital ne savent pas le nombre de salles dЎЇopЁ¦ration. Le 20 mai 2006, cette Annie a dit que trois prЁ¦lЁЁvements dЎЇorganes ont Ё¦tЁ¦ entrepris en une journЁ¦e Ё¤ lЎЇhôpital, mais ce nombre est bien contradictoire Ё¤ ce quЎЇelle avait dit et il est impossible de « traiter » 4000 personnes Ё¤ ce rythme en une annЁ¦e.
Pour donner toute sorte d'alibis et de justifications, Annie a ajoutЁ¦ que d'autres hôpitaux se sont engagЁ¦s dans les mЁєmes opЁ¦rations, mais en ce qui concerne des questions plus dЁ¦taillЁ¦s, elle nЎЇa pas pu y rЁ¦pondre. Par exemple, quels sont les noms des hôpitaux ? Est-ce que ces hôpitaux possЁЁdent les conditions d'une telle chirurgie ? Y a-t-il un crЁ¦matorium dans ces hôpitaux ? Pourquoi les autres soi-disant tЁ¦moins nЎЇont-ils jamais mentionnЁ¦ ces choses ?
TЁ¦moins peu convaincants
Pour un tЁ¦moin oculaire, la condition primordiale est de « voir de ses propres yeux », mais aucun des temoins citЁ¦s par les pratiquants du Falun Gong nЎЇont vu un « crime ».
TЁ¦moin I : Journaliste Peter. Selon lui, il a contactЁ¦ beaucoup de gens et Ё¦tudiЁ¦ un grand nombre de dossiers, mais toutes les informations plus dЁ¦taillЁ¦es sont inconnues, par exemple, quels dossiers a-t-il Ё¦tudiЁ¦s ? Qui a-t-il contactЁ¦ ? Pourquoi nЎЇy a-t-il ni photo ni vidЁ¦o ?
TЁ¦moin II : Annie. Selon elle, elle Ё¦tait employЁ¦e de cet hôpital et son ex-mari Ё¦tait chirurgien du cerveau dans le mЁєme hôpital. Nous pouvons voir de son tЁ¦moignage que malgrЁ¦ les cinq ans de travail Ё¤ l'hôpital, elle nЎЇa trouvЁ¦ aucune soi-disant « preuve », elle a simplement rapportЁ¦ ce que son ex-mari et ses amis lui avaient dit.
TЁ¦moin III : MЁ¦decin militaire anonyme. Le soi-disant ancien mЁ¦decin militaire responsable de l'appui logistique de la rЁ¦gion militaire de Shenyang est le seul tЁ¦moin oculaire dЎЇ« un train transportant 7000 personnes Ё¤ partir de Tianjin vers la direction de la province du Jilin Ё¤ minuit ». « Le train a Ё¦tЁ¦ escortЁ¦ par des militaires et les mains des personnes transportЁ¦s Ё¦taient fixЁ¦es sur le toit du train». NЁ¦anmoins, personne nЎЇa mentionnЁ¦ si le soi-disant tЁ¦moin avait visitЁ¦ lЎЇhôpital de Sujiatun.
TЁ¦moin IV : Un homme dЎЇorigine corЁ¦enne dont le nom est JIN. Selon lui, en raison dЎЇun grand nombre de patients, un ami retraitЁ¦ dont le nom est YU a Ё¦tЁ¦ remployЁ¦ Ё¤ lЎЇhôpital pour le prЁ¦lЁЁvement dЎЇorganes. JIN a reconnu le mЁ¦decin Ё¤ partir dЎЇune photo mise en exposition lorsquЎЇil remplissait les formalitЁ¦s du visa en CorЁ¦e du Sud, mais en fait, toutes les photos exposЁ¦es du prЁ¦lЁЁvement dЎЇorganes sont rЁ¦pЁ¦tЁ¦es
LЎЇopinion de David Kilgour et de David Matas : lЎЇenquЁєte sur le terrain nЎЇest pas importante.
Chebanenko et Petukhov ne sont pas les premiers enquЁєteurs sur le terrain de lЎЇhôpital de Sujiatun. Avant eux, le consul gЁ¦nЁ¦ral amЁ¦ricain Ё¤ Shenyang y est dЁ¦jЁ¤ allЁ¦, mais il nЎЇa constatЁ¦ aucune diffЁ¦rence entre cet hôpital et les autres. Lorsque le militant des droits de lЎЇhomme amЁ¦ricain WU Hongda a demandЁ¦ un entretien avec le soi-disant tЁ¦moin, sa demande a Ё¦tЁ¦ rejetЁ¦e. Puis il a menЁ¦ une enquЁєte au district Sujiatun, et il nЎЇy a pas de trace du camp.
Selon David Kilgour et David Matas (deux Canadiens), coauteurs du Rapport d'EnquЁєte sur le PrЁ¦lЁЁvement dЎЇOrganes, ils avaient su le fait avant leur rЁ¦daction du rapport que les enquЁєtes sur le terrain dЁ¦jЁ¤ menЁ¦es par les personnes susmentionnЁ¦es, et la raison pour laquelle ils nЎЇen ont pas parlЁ¦, cЎЇest que les faits nЎЇЁ¦taient pas importants Ё¤ leurs yeux. Autrement dit, les tЁ¦moignages de ceux qui nЎЇont jamais visitЁ¦ lЎЇhôpital sont beaucoup plus importants que le rЁ¦sultat de lЎЇenquЁєte menЁ¦e par le consul gЁ¦nЁ¦ral amЁ¦ricain Ё¤ Shenyang.
MЁ¦thode d'enquЁєte et de logique : ignorer les preuves judiciaires et persuader les lecteurs en profitant de la politique
La preuve judiciaire est divisЁ¦e en deux sortes : preuve directe et preuve indirecte. La preuve indirecte est pratiquement incapable de prouver un crime, et toutes les preuves citЁ¦es dans le Rapport sont indirectes, soit « jЎЇai entendu direЎ » et « jЎЇai parlЁ¦ avec quelquЎЇun », etc. Les auteurs du Rapport sont experts, mais ils ont tentЁ¦ de convaincre les lecteurs avec les moyens politiques mais pas avec les preuves judiciaires ; au lieu de prouver les faits de crime Ё¤ l'aide de preuves judiciaires, ils choisissent de donner aux lecteurs une impression ЁC le crime pourrait exister. LЎЇanalogie, lЎЇhyperbole, la mЁ¦taphore, la spЁ¦culation thЁ¦orique sont toutes les techniques favorites des auteurs du Rapport. Les phrases commencent trЁЁs souvent par les mots « probablement», « sans doute », « peut-Ёєtre », « il paraît queЎ » et « on peut en dЁ¦duire queЎ ».